PACA : la santé en danger !!

Publié le par pc.duclos.cuers

 

reforme_hopital_danger-1-.jpgL’obsession gouvernementale à réduire la voilure des moyens financiers pour soi-disant combler le déficit conduit la politique de santé droit dans le mur.

L’objectif consistant à réaliser 600 millions d’euros d’économie est inacceptable car il conduit à oublier les besoins en matière de soin et donc les êtres humains fragilisés par la maladie ou par l’âge.

 

Dans ce cadre d’austérité, le plan régional de santé de l’ARS Paca (*) vise à réduire l’offre de soins en dehors des zones urbaine, engendrant ainsi des inégalités accrues et en instaurant une politique à deux vitesses selon que l’on habite la campagne ou la ville….

 

Alors qu’en région Paca les besoins augmentent, l’ARS programme la suppression de centaines de lits USLD ( Unité de Soins Longue Durée ).

Ce recul social se traduire par une situation de précarité sanitaire énorme et dramatique. Aujourd’hui, au plan national il y a 6 lits USLD pour 1000 personne de 75 ans et plus. En PACA c’est quasiment deux fois moins avec 3,6 lits pour 1000 personnes.

Demain avec les directives de l’ARS ce sera pire en PACA !!....

 

Dans le même temps, la politique de proximité en matière d’offre de santé régresse et les hôpitaux publics ou les cliniques mutualistes sont menacées par la loi Bachelot ou Mattei. C’est le cas pour La Seyne, Brignoles, Draguignan, Hyères, Malartic etc…

 

Si la santé n’est pas une marchandise, n’est-il pas grand temps de réagir et d’agir en exigeant l’abrogation de ces lois et la suppression des ARS.

 

Pour le Front de Gauche, une autre politique est possible avec la création d’un grand service public de la santé et d’un pôle public du médicament.

 

Le financement d’une telle politique ouverte sur les besoins humains doit s’articuler à partir des cotisations ( salariales et patronales ) mais aussi avec une contribution des revenus financiers, des banques et des assurances ( voir le programme du FdG  l’Humain d’abord ).

 

En attendant le changement ce n’est pas pour maintenant avec un gouvernement social libéral qui plie sous les coups de butoir du Medef, de la finance et des laboratoires…

 

Jean-Marie Bernardi.

 

(*) ARS : Agence Régionale de Santé.

Publié dans santé

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