La couleuvre et le Renard.
La couleuvre et le renard.
Un vil renard au pelage peu reluisant
Sillonnait les places et les rues du village,
Pour tenter de séduire parmi les habitants
A coups de flatteries, fidèle au personnage.
Ayant pour faculté, pouvoir de mutation,
On le voyait parfois au gré des ses humeurs,
En couleuvre muter, car de cette façon
Il pouvait ramper le matin de bonne heure.
Mais au fil des élections, tous les villageois,
Fort avisés, ne prêtaient plus guère attention
A tant de tromperie et de mauvaise foi,
Forts de leur expérience et de leur frustration.
Alors, tantôt renard, le fourbe essayait bien
De leurrer ou berner tous les nouveaux venus ;
Si des fois avec eux il aurait eu des liens,
Pour combler son dessein en embrouillant leur vue.
Alors, tantôt couleuvre, il tentait bien aussi
De tromper les anciens, au bord d’une terrasse,
En les implorant de bien voter pour lui,
Afin qu’il fusse un jour le maître de la place.
Ni le fourbe renard, encore moins la couleuvre
Parvinrent à devenir le premier de la classe.
On pourra retenir du meilleur de son œuvre :
Sa haute trahison où il perdit la face.
Bien que n’hésitant pas, à invoquer Jaurès
Pour tromper l’opinion, son discours sonnait faux.
Il recherchait la gloire, parfois jusqu’à l’ivresse ;
Le grand homme pardonne, c’est la faute à l’EGO !!
Dans son dernier papier, n’hésitant devant rien,
En référence à Guy, il dénigre Cabri,
Oubliant au passage son déni de soutien
A ce pur humaniste qui nous offrit sa vie.
Quand à vous braves gens, sachez dès à présent
Qu’un beau jour, la couleuvre et son ami renard
Se fondirent en chimère, en animal mutant,
Que chacun reconnaît, il s’agit du Cou-Nard.
De sa haine, l’hybride encore dégoulinant,
Exclût de son parti, tous les unitaires
Ayant refusé s’acoquiner un seul instant
Avec l’individu, un pur totalitaire.
Si vous le rencontrez, faites attention : Danger !!
De sa langue fourchue ,s’échappent les mensonges
Portés par le besoin de cette logorrhée
Et de sa mégalo, tout au fond de ses songes.
Si vous le rencontrez, faites attention : Danger,
Le roux de son pelage cache sa perfidie,
Sa vraie nature et sa réelle identité,
Car mensonges et ruses sont le sens de sa vie.
La chasse est ouverte, la battue est lancée ;
Les mots bien affûtés, seront nos seules armes,
Pour chasser le Cou-Nard, avec tous ses sarcasmes,
Le débusquer enfin et le répudier.
Alors sera venu, ce jour tant attendu
Où le ciel tout à coup, pourra s’éclaircir,
Où la gauche réunie, sans aucun sous-entendu
Construira, en synergie, avec vous son avenir.
Débarrassés enfin de cet étrange hybride,
Nous nous retrouverons, sereins et pleins d’espoir ;
Loin de ce personnage et de son infamie
Pour tourner une page et écrire notre histoire.