Quand le journal Libération accuse le Front de Gauche !!

Publié le par pc.duclos.cuers

joffrin.jpgOn peut ne pas toujours être d'accord avec la méthode ou la stratégie de Jean-Luc Mélenchon, je préfére celle d'André Chassaigne.

Il m'arrive souvent de le critiquer en essayant de le faire de façon constructive, ce qui n'est pas le cas de Laurent Joffrin dans le journal Libération quand il accuse, au-delà de J-L Mélechon, le Front de Gauche de " voter Sarkozy "...Scandaleux de la part de ce monsieur qui parfois devrait tremper sept fois sa plume dans l'encre avant d'écrire n'importe quoi. Mais chasser le naturel, il revient au galop.

 

 

 

Ci- dessous je reproduis l'apostrophe de Sébastien Crépel parue dans l'Humanité du 27 janvier 2011. Je la partage totalement.

 

" C'est ententdu : pour Libération, quand on est de gauche, il n'est pas d'autre choix possible que Domique Strauss-Kahn à la présidentielle de 2012.

Faire entendre une autre voix, oser critiquer le directeur général du FMI dont l'institution soumet les peuples à un traitement insupportable, c'est " jouer la défaite " de la gauche, choisir " une tactique de destruction " et au final, cela revient " à voter Sarkozy ".

C'est ce qu'écrit Laurent Joffrin, hier, dans son éditorial sur Jean-Luc Mélenchon, élégamment rébaptisé " Gnafron " (sic ), marionnette compagnon des guignols.

Au-delà de l'injure faite à Jean-Luc Mélechon, on notera le mérpis pour les militanst du PS et du Front de Gauche qui n'ont pas encore désigné leurs candidats.

On peut ne pas partager le positionnement sur le PS de la part du coprésident du Front de Gauche, trop souvent enfermé dans le règlement de compte à l'égard de son ancienne formation politique, mais ceci lui appartient ( Ndlr ).

On peut ne pas apprécier ses coups de gueule et la conception qu'il a d'une "autre gauche"

 

 Mais en quoi ne pas adhérer aux vues de DSK, critiquées dans son propre parti serait faire le jeu de la droite ?...

Sur ce terrain, n'en déplaise à Laurent Joffrin, les animateurs du Front de Gauche sont irréprochables, en témoigne la part qu'ils ont pris au mouvement social contre la réforme des retraites, au moment où DSK avait mieux à faire ailleurs et où il avait des positions pro-libérales sur le sujet ( Ndlr ).

 En fait, Libé refait le coup du traité constitutionnel européen, quand le directeur de l'époque, Serge July, présentait le Oui comme le seul vote possible en accusant la gauche du non de faire le jeu de l'extrême droite. Avec le résultat que l'on sait."

 

Sébastien Crépel.

 

 

Si autrefois, j'étais un lecteur assidu de Libé, ce n'est plus la cas aujourd'hui et sa dérive sociale et libérale y est pour quelque chose. Ramener le Front de Gauche à la seule personnalité de Jean Luc Mélechon est réducteur. C'est oublier le rôle d'initiateur des communistes dans ce mouvement de rassemblement. C'est oublier les 135 000 adhérents qui constituent le PCF et les froces vives du FdG. C'est volontairement se faire l'allié objectif du capitalisme, de l'alternance social libérale sans aucun soutien au thèses de la gauche réellement alternative à la droite. Mais de celà, je ne m'étonne plus de la part de Libé et de son directeur chloroformé par l'odeur du libéralisme ambiant.

 

J-M B.

 

 

 

Publié dans brève

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