TVA « sociale » : le plus grand hold-up du quinquennat Sarkozy !!

Publié le par pc.duclos.cuers

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Les patrons du Medef en rêvaient, Sarkozy veut le faire avant la fin de son quinquennat : Instaurer une « TVA sociale ».

Cela relève tout simplement de l’arnaque !!...

Il s’agit en fait de créer un nouvel impôt pour faire baisser le coût du travail et permettre ainsi aux patrons de réaliser plus de profits sans pour autant investir plus ou embaucher plus !!...

 

Ce nouvel impôt, après la CSG, instaurée par Rocard ( PS ) en novembre 1990 ( qu’il faudrait abolir pour les salariés et les retraités ), va réduire encore plus le pouvoir d’achat des plus démunis mais aussi de tous les Français.

Plus grave : l’Etat au service du grand patronat ouvre grande la porte sur la privatisation de la Sécurité Sociale et de ses différentes branches, institution créée en octobre 1945 par le ministre communiste du travail Ambroise Croizat.

 

Un sondage exclusif réalisé par le CSA pour le journal l’Humanité de ce jour fait apparaître que 64% des Français sont opposés à une telle mesure. C’est au sein des sympathisants du Front de Gauche que l’opposition est la plus forte devant ceux du NPA, du PS ou  d’EELV.

 

Nonobstant cette lever de bouclier populaire, l’hôte de l’Elysée revient sur une ide qu’il portait déjà dans sa campagne de 2007 et qui avait été mise en sommeil.

Quant à l’opposition hyper majoritaire contre ce projet, elle devrait faire réfléchir Manuel Valls qui soutenait ce type d’initiative lors des primaires du PS….dont le discours et le pourtour des propositions restent flous en s’accommodant d’accompagner la cirie du système capitaliste.

 

Ainsi, à l’aube de l’année 2012, Sarkozy continue à servir la soupe à ses pots du Fouquet’s, comme pour s’acquitter d’un ultime service après-vote et d’une ultime démarche faisant allégeance au monde des affaires avant de prendre la sortie.

 

Si cette mesure passait la barrière de l’Assemblée Nationale et celle du Sénat, qu’ne adviendrait-il en cas de prise du pouvoir par la social démocratie incarnée par le parti socialiste français ?...

Je réserve ma réponse et je reste dubitatif, car force est de constater que dans le passé, aucune loi de droite, par définition nocive pour le monde du travail et pour les couches populaires n’a été abrogée par le PS lorsqu’il était aux affaires, bien au contraire.

 

C’est pour cela que le Front de Gauche, ce grand rassemblement doit permettre aux citoyens de Résister, de se Rassembler pour Réussir un politique alternative à la droite et à la social démocratie. Pour le Front de Gauche, ce n’est pas le triple « A » mais le triple « R » qui est ainsi visé !!

 

Comme l’a déclaré J-L Mélenchon, son candidat : « il n’y a de gauche que dans la rupture avec ce système. »

Alors, ne nous laissons pas spolier. Nos droits sociaux, culturels, nos institutions sociales, nos acquis historiques ont été arrachés par nos luttes.

Ils seront sauvés et développés par nos luttes certes, mais aussi par la souveraineté populaire qui doit s’organiser et se lever en soutenant le Front de Gauche, son candidat à la présidentielle et ses candidats(es) aux législatives.

Il faut s’unir dans les luttes, mais aussi dans les urnes. C’est vital pour l’avenir de notre société humaine.

 

L’impôt ne doit pas remplacer la cotisation sociale basée sur le principe de solidarité et de salaire social différé.

L’habillage « TVA sociale » à la mode Sarkozy n’est qu’un leurre pour baisser le coût du travail.

Une telle mesure pèserait inéluctablement sur les salaires et le pouvoir d’achat.

Le discours visant à se protéger des délocalisations, n’est que mensonge de plus de la part du chef de l’Etat. Ce n’est qu’un enfumage car rien ne stoppera les grandes entreprise, qui broient les salariés mais aussi les petites entreprises, dans leur quête de profits toujours plus grand.

 

Dans ce contexte, le « frérot » de Sarkozy, j’ai nommé Guillaume, le patron de Malakoff-Médéric et tous les assureurs privés doivent se réjouir d’une telle mesure car elle leur permettra de se « gaver » encore plus, se fichant complètement d’un système de protection sociale délaissant les plus pauvres.

 

Pour le Front de Gauche, une autre voie existe.

Elle consiste à placer le travail et l’activité économique au centre des décisions, contre la logique de rentabilité financière.

Elle consiste à servir la création d’emplois dans le public et dans le secteur privé.

Elle consiste à revitaliser et à recapitaliser notre industrie sur le territoire par la maitrise publique des financements.

Elle consiste à revaloriser les salaires et notamment le Smic pour relancer la consommation.

L’austérité imposée par le pouvoir Sarkozyen est mortifère, elle nous mène droit dans le mur.

 

Avec le canevas proposé par le Front de Gauche, autour de son programme « l’Humain d’abord », avec une telle feuille de route toutes les conditions seraient remplies pour répondre aux impératifs de financement de cette grande Dame solidaire qu’est la Sécurité Sociale !!

 

La « TVA sociale » est un non sens économique. Elle enfoncerait encore plus le pays dans la paupérisation et dans la récession.

 

En la mettant en place, Sarkozy répond exclusivement à un vœu exprimé par le Medef depuis très longtemps.

Un Medef revanchard depuis 1945 lorsqu’il n’avait pas été autorisé à participer au C.N.R ( Conseil National de la Résistance ) pour raison d’alliance avec l’ennemi. Un Medef revanchard des acquis de 1968, de 1981-1983.

 

Qu’on se le dise à gauche. Pour battre la politique de Sarkozy, il faudra déplacer le curseur bien à gauche.

C’est possible en votant Front de Gauche massivement au premier tour de la Présidentielle pour impulser la dynamique des législatives. Il s’agit là du seul vote utile à gauche pour rompre avec le libéralisme.

 

C’est nécessaire pour créer les conditions vraiment ancrés à gauche et pour construire un projet de société alternatif à celui de la droite.

 

C’est une condition sine qua none pour éviter les écueils de la social démocratie qui favorisent toujours le retour de la droite la plus réactionnaire.

 

Jean-Marie Bernardi.

Publié dans Elections 2012.

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