Le 29 janvier une journée de lutte, de fraternité et d'espoir !!

Jeudi 29 janvier ne sera pas un jeudi noir. Ce sera une grande journée de lutte, de manifestations et de fraternité dans la France entière pour l’emploi et une vie meilleure pour ceux qui créent les richesses.

Xavier Bertrand le nouveau patron de l’UMP chouchou de Sarkozy s’y attend.

Côté syndical, Bernard Thibault secrétaire général de la CGT annonce une mobilisation supérieure à celle du CPE en 2003. Pour lui, il n’y a pas de relance durable sans changer le système.

A la CFDT, François Chérèque affirme que le gouvernement ne serait pas sérieux s’il ne répondait pas à la mobilisation qui se prépare.

La CFTC avec Jacques Voisin déclare qu’il faut donner du sens à la solidarité.

Gérard Aschieri secrétaire de la FSU dit que l’unité d’action est un élément pour redonner confiance aux salariés.

Jean-Claude Mailly de FO juge qu’il aurait été préférable que l’Etat entre dans le capital des banques.

La CFE-CGE par la bouche de son Président Bernard  Van Crayenet remarque que les cadres vivent eux aussi les licenciements.

A l’UNSA, Alain Olive indique que le 29 ne doit pas être juste un défoulement incantatoire.

Chez Solidaire la déléguée Yannick Coupé revendique un partage des richesses plus favorables aux salariés.

A l’appel de ces huit syndicats majeurs, la mobilisation se multiplie, s’amplifie dans le secteur public mais aussi dans le secteur privé.

Les secteurs de la banque, du commerce, de l’automobile, de la métallurgie ; du bâtiment, de l’hôtellerie, et de nombreuses PME (pour la première fois) viendront rejoindre le cortège des grévistes et des manifestants.

Les salariés sont à l’unisson avec le peuple qui soutient à 88% ce mouvement.

Les retraités, de nombreuses associations, les lycéens et les étudiants seront également au rendez-vous.

Le mouvement va se voir et s’entendre !!….

Malgré cela, l’exécutif  fait la sourde oreille et le Prince Sarkozy envoie ses lieutenants en première lignes.

Ainsi, Xavier Bertrand déclare ne pas être inquiet. Raffarin qui n’est pas à une « raffarinade prêt » nous sort les vielles rengaines en disant que c’est un grève politique, une poussée de fièvre qui ne durera pas….Plus grave, le porte parole ou plutôt le porte flingue de l’UMP, Frédédic Lefebvre ose dire qu’il serait favorable à l’interdiction d’exercer pour certains syndicalistes….Veut-il faire peur ?…Veut-il intimider le bougre ?…La classe ouvrière et les salariés en ont vu d’autres…Le beau merle peut toujours chanter.

Quant à leur chef, Nicola Sarkozy n’oublions pas que récemment, il se vantait en ricanant qu’en France quand il y avait une grève on ne s’en apercevait même plus.

Jeudi il déchantera car les salariés unis lui auront fait ravaler son arrogance et auront marquer un point.

Dès le 2 février, les grandes centrales syndicales se rencontreront car le 29 n’est pas une fin en soi.

A gauche, plusieurs partis dont le PCF, le PG et le NPA se sont mis d’accord pour une déclaration commune et unitaire de soutien à cette journée de lutte contre les licenciements, la vie chère, le chômage et la Précarité, pour la défense du pouvoir d’achat et de l’élargissement des services publics.

Alors tous à Toulon à 10h00 place de la Liberté où les représentants de la cellule Jacques Duclos de Cuers seront au cœur du combat pour le soutenir et le partager